Interview RTS : In Absentia, l’imaginaire contre la Shoah

Dans cette interview intimiste pour RTS Culture, Raphaël Jerusalmy revient sur la genèse de son roman *In Absentia*. Parti de la volonté de donner voix à ceux qu’on n’entend plus, il explique comment la fiction saisit les nuances de la souffrance qu’un simple compte rendu historique ne peut transmettre.

L’auteur aborde la responsabilité morale de l’écrivain : témoigner, préserver la mémoire et inviter le lecteur à imaginer la réalité derrière les chiffres. Il raconte des rencontres avec des survivants, dont le récit, bien que difficile à entendre, réclame d’être porté à l’écrit.

À travers des personnages profondément humains, le roman tisse un pont entre passé et présent, montrant comment les répercussions de la Shoah résonnent encore aujourd’hui. Jerusalmy défend l’idée que l’imaginaire est la meilleure garde-fou contre l’oubli collectif.

Les auditeurs découvrent son travail de recherche : visites d’archives, témoignages oraux et l’art délicat de mêler faits et empathie narrative. L’échange se termine sur une note d’espoir : l’art, quand il est sincère, peut raviver le souvenir et inspirer la reconstruction.